Dans l'Education Nationale, tout va très vite. La casse planifiée du système est en marche. Erwan Redon pourrait en être l'une des premières victimes par son licenciement.

Je relaie le texte de la pétition de soutien en ligne disponible aux signatures ici 


"Erwan Redon, professeur des écoles à l’école des Convalescents (Marseille 1er) fait partie des enseignants « désobéisseurs ». Ceux-ci ont depuis plusieurs mois déjà, entamé un mouvement de résistance contre la casse organisée du service public d'éducation. Ils refusent de participer à la mise en œuvre des nouveaux programmes inspirés par la vision d'une école rétrograde et utilitariste.
Ils accompagnent leur acte d’une réflexion pédagogique, de dialogues avec les parents d’élèves et  de nombreuses propositions pour une école meilleure, tout en assurant la totalité de leur service.  
Alors que le mouvement des « désobéisseurs » s’amplifie nationalement, la répression qui s’ensuit est à géométrie variable selon les académies.
Dans les Bouches du Rhône, la hiérarchie tente depuis des mois de stopper ce mouvement par l’intermédiaire de pressions diverses sur les enseignants (lettres, contrôles de la part des inspecteurs) mais aussi de sanctions.
Certains enseignants se sont ainsi vus bloqués dans leur « avancement », d’autres délestés de plusieurs dizaines de jours de salaire sur leur bulletin de paye. C’est le cas d’Erwan Redon qui s’est vu  ponctionner de 32 jours de salaire, comme sa collègue d’école également « désobéisseuse ».
En réponse à cette tentative de briser une action collective, réfléchie et légitime, une caisse de solidarité a été mise en place. Elle a permis de compenser tous les retraits de salaire.

L’inspection Académique a décidé  de monter d’un cran dans la répression. Erwan Redon est  convoqué le 7 juillet à une commission disciplinaire : il risque le licenciement.

Nous sommes des milliers à condamner la politique gouvernementale et ses nombreuses déclinaisons : hiérarchie omnipotente, programmes scolaires rétrogrades, fichage généralisé des élèves, « politique migratoire » qui enferme puis expulse des familles dont les enfants devraient être dans nos classes.  "